SYDNEY AQUARIUM
Hé! Oui! Mesdames et
Messieurs, le mieux du mieux ce sont les 3 grands tunnels: _ Chez les dorades - Chez les otaries - Chez les requins 3 tunnels de 100 mètres chacun. On s'y croirait!!!
NELSON BAY Nous sommes allés dans un bateau pour voir des dauphins et nous les avons vus! Certains à 2 mètres de la proue. Les dauphins sont extraordinaires, il paraissent tellement heureux dans l'eau qu'ils m'ont donné envie d'être avec eux. A la fin de la balade en bateau nous avons vu des pélicans sur une plage. Ce sont des animaux bizarres, quand ils marchent, ils bougent les fesses comme s'ils dansaient le pélican cancan... Ils entouraient les pêcheurs qui nettoyaient leurs poissons pour récupérer les restes qu'ils avalaient d'un coup et cela leur faisait une grosse bosse dans la gorge.
LE KANGOUROU C'était le matin, je suis sortie la première de la tente des enfants. Maman m'a dit "tiens, voilà ma petite puce". Papa venait juste de finir sa toilette et il nous appelle: "venez vite! Regardez! Il y a un kangourou , là-bas!" Alors j'ai couru la première, puis j'ai ralenti de plus en plus pour ne pas lui faire peur. Parfois, il s'arrêtait de manger et se redressait, alors il nous regardait de ses yeux foncés. Il n'avait même pas peur, mais moi, j'avais peur qu'il me boxe. Il a de grandes mains avec des griffes noires et ses oreilles bougent assez souvent. Un autre jour, nous avons vu un mal et une femelle. Ils sont vraiment très musclés.
KOALA
Bien après, nous sommes allés dans un parc de koalas et j'ai pu en porter un dans mes bras. Il était beau, petit, mignon, doux: je l'ai caressé. On a même pu me prendre en photo!
THE GREAT BARRIER REEF J'ai détesté le bateau parce qu'il allait beaucoup trop vite, alors j'ai pleuré tellement j'avais mal au ventre. Je me suis réfugiée dans les bras de maman et elle m'a rassurée.
WHALE IN THE SKY WITH DIAMONDS 10 heures du matin, nous sommes à bord du friend ship, petit bateau de croisière pour rejoindre "Beaver Reef", un minuscule îlot de sable, entouré de corail. Pas un seul nuage, l'horizon est rectiligne, seulement, oh! surprise, énorme, majestueuse, irréelle, elle surgit, monte droite comme une fusée, se retourne, pivote laissant apparaître son ventre rayé et le blanc de ses nageoires, puis retombe d'un bloc explosant la mer de gerbes salées. Après les cris, le silence, les soupirs, nos visages sont radieux. "You are very lucky because it's not the season" dit le skipper. Tout le monde est tendu, à l'avant du bateau, les yeux fixes, le buste droit. On attend. La voilà, elle revient, son dos, un aileron et sa queue puissante qui semble traîner dans l'espace avant de disparaître, engloutie par le bleu profond.
Un monstre léger qui nous trouble et nous bouleverse: la baleine.
LE CASOAR 7 heures ce matin. Le soleil vient de pointer son nez, petite baignade avant le petit déjeuner et la route. On y est, nous y sommes! Il fait soleil, mais dans la forêt une ombre persiste; il fait frais. Les odeurs sont bien différentes de chez nous: pas de résineux, mais des eucalyptus géants, des palmiers, les orchidées et des lianes oû tous les tarzans de la terre aimeraient se balancer. Catherine soupire: Ha! Ho! que j'aime ces arbres en forme d'éventail. Les enfants sont devant. Bastien nous rejoint
et nous explique qu'il a vu un oiseau gros comme une autruche. Martin réplique
que c'est un émeu: je m'empresse d'aller voir. J'appelle Catherine et Garance, elle arrivent et voyant cet animal, effrayées, elles lui tournent le dos et se mettent à courir. L'oiseau les regarde et repart dans la forêt. Martin et Bastien sont en colère et expliquent à leur mère qu'il ne fallait pas courir, car l'oiseau pouvait les agresser... Martin souligne que nous aurions pu prendre une photo; tout le monde se met à rire de bon coeur ! Ce n'est pas la dernière fois que nous verrons cet animal. En partant de Mission Beach, sur la route qui longe la forêt un casoar est sorti. Nous nous sommes arrêtés et il est venu à nous... Comme pour nous dire au revoir. Au grand plaisir de Martin, nous avons pris une photo et il est reparti dans les profondeurs tropicales oû l'homme n'avance qu'à petits pas. Au revoir Capitaine Hook. Au revoir Casoar.
HISTOIRE DE TORTUE Il était une fois une tortue de mer, voyant la nuit arriver, se mit à chercher un endroit pour dormir. Elle trouva une place idéale dans les coraux qui la protégerons des prédateurs. Au petit matin, elle voulu repartir pour suivre son chemin, mais en vain n'y parvint: elle se trouva coincée dans le récif. Elle essaya encore, encore des jours durant. Personne pour l'aider, pour la délivrer de cette prison. Triste destin de mourir ainsi... Soudain, elle entendit des bruits à la surface de l'eau. Quelque chose, quelqu'un nageait ici près d'elle, sur la barrière de corail à soixante dix kilomètres de la côte: cela paraissait bien impossible. Avec le peu d'énergie qui lui restait, elle bougea pour se faire remarquer. Un homme et un enfant se baignaient; ils étaient près d'elle et ne la voyaient pas. La dernière chance était qu'on la remarqua: elle bougea de toutes ses forces et fit un nuage de sable dans l'eau cristalline. L'enfant l'aperçu et cria à son papa:"Il y a une tortue là, là." Ils s'approchèrent et virent la tortue immobile dans les coraux. Le papa plongea et essaya de la déplacer, l'enfant l'aida. Ils s'y mirent à plusieurs fois avant que la tortue ne bougea. Enfin, ils parvinrent à la libérer. La tortue nagea paisiblement jusqu'à la surface pour respirer. L'enfant et l'homme nagèrent auprès d'elle; la caressant, ils firent un bout de route ensemble puis elle disparu dans le bleu de l'océan pacifique...
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