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RENCONTRES
Je
pense à cet australien à la retraite, déjà bien vieux, un peu
édenté, plutôt maigre et "toussoteux". Il lisait un gros
bouquin. Le chapeau pour se protéger du soleil, un brin style cow-boy.
Faut dire qu'il ne lui restait pas beaucoup de cheveux. La plage est
immense et il n'y a que peu de baigneurs. De suite, il nous sourit, les
yeux brillants. Son accent est fort et j'ai du mal à le comprendre.
Il va chercher
sa petite hache pour aider les enfants à couper une noix de coco, nous
lui offrons une part de melon, il nous offrira un paquet de bonbons: for
the kids. Plusieurs fois nous le retrouverons entre Yeppon et Emu-Park. Il
passe les mois d'hiver ici car il fait trop froid à Victoria.
Facile de le repérer dans sa Station Wagon rouge, aménagée avec lit,
petite étagère et coin cuisine. Il nous indique les meilleurs endroits
pour dormir et ou trouver une douche chaude.
Sympathique australien qui profite
de la douceur du Queensland, je te souhaite encore plein de bons bouquins
à lire.
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CATHERINE le 2 septembre 2000
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SHIOBHAN
Shiobhan est une single woman avec
trois enfants. Elle est veuve, pleine d'énergie: elle s'occupe de ses
petits bouts et assure son métier d'institutrice. Elle a une classe de
niveau CM2 avec 32 élèves et même si le cadre est superbe et les
vacances conséquentes, les revendications et les grèves sont les même
que chez nous.
Le lundi elle fait son footing et
le jeudi chante avec des copines.
Nous nous sommes rencontrés à
bord du Friend Ship, vérité, bateau croisière vers la barrière de
corail. Sa fille Lucy de 10 ans a joué avec Garance au jeu des pierres,
ciseau, papier, puis, instant plaisant d'un jeu sans mot, gentil jeu de
doigt connu des Australiens. Rires et sourires d'enfants, excitation d'un
échange naissant.
Elle vit dans une jolie maison de
Mission Beach, entourée de forêt tropicale.
Je l'ai accompagnée avec Garance
au cours de danse de Lucy pour y faire des
photos. Nous sommes ensuite allés au pub, un vieux bâtiment, style
victorien, à l'intérieur plutôt cow-boy, chapeaux et photos à l'appui.
Une fin d'après-midi avec pas mal de clients déjà attablés devant leur
bière.
Nous avons beaucoup parlé:
Shiobhan est très sensible à la condition des aborigènes, contrairement
à la majorité des Australiens. Elle ira prochainement enseigner
l'anglais à une communauté, pendant six mois, sur une île. L'importance
du groupe, de la vie ensemble, du partage, sont l'unes de leurs valeurs.
Dans la société australienne, ils souffrent et peuvent se replier
sur eux-mêmes. La communication est difficile, l'agressivité est là,
principalement sous les méfaits de l'alcool, de l'exclusion, du chomage.
Shiobhan regrette le peu
d'excentricité des Australiens, peu d'engagement de la jeunesse et trop
d'individualisme. Pleine de projets, tous bien planifiés, il le faut sans
doute, elle viendra en France dans 4 ans. C'est certain, il fera bon se
retrouver. Nous étions bien ensemble pour parler, comprendre, comparer,
la féminité aidant.
A bientôt Shiobhan.
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CATHERINE - Australie |
Fin de
journée, nous sommes au "banboo-café". Petit restaurant sympathique,
à l'étage se trouve une terrasse, l'air est agréable et le toit
superbe: hutte style toit de chaume avec des supports en bambou. La
Balinaise qui nous accueille et nous sert restera parler avec nous,
joyeuse et curieuse: elle ne pourra s'empêcher de caresser les cheveux de
Garance et de lui faire une bise.
Le soleil nous a accompagnés toute
le journée, lors d'une ballade à pied dans des paysages superbes:
cocotiers, bananiers, ficus monumentaux, palmiers, sapotilliers, banians,
frangipaniers. Nous suivons d'abord une rivière. Elle est encaissée et
les maisons sont sur les versants: vert, vert, vert! Le chemin serpente et
les fleurs sont nombreuses dont une petite violette qui fait l'excentrique
en poussant au milieu de sa tige. Nous sommes passés près d'une école:
grande salle de classe ouverte, avec beaucoup d'élèves studieux, tous en
uniforme blanc et bleu marine. Le tableau noir trônant devant les
élèves comme chez nous.
Un peu plus loin, un Balinais nous
salue de loin et s'approche avec sa petite machette et une noix de coco
encore verte. Il nous explique que nous ayant vus sur le chemin, tous les
cinq, marchant au soleil, il est monté au cocotier pour y choisir un
fruit. Sans rien attendre, il l'ouvre de deux coups secs, rapides et
précis, puis taille une petite lamelle qu'il glisse dans une encoche pour
nous permettre de boire sans nous arroser. Merci beaucoup Monsieur. Mais
voilà, Mama (la maman) est malade et lui-même souffre d'une cataracte:
un peu d'argent serait bien venu, please. Normal, ici la vie n'est pas
facile pour tous et pourtant il n'y a pas du tout de mendicité. Sourire
oblige, nous nous séparons, chacun satisfait de la transaction.
Le jus de noix de coco sous
le soleil est en effet un idéal rafraîchissement, peu sucré et très
énergétique.
La ballade se poursuit, toujours le
long de ce petit sentier. Premier arrêt à l'ombre, on souffle. Une
vieille femme passe et voyant la noix de coco, nous fait comprendre
qu'elle sait qui nous l'a vendue... Elle sourit, nous aussi.
Les premières rizières
apparaissent: curiosité, on touche, on observe. Les rizières de Bali
sont réputées (photos à l'appui), elles sont superbes. Le pays est
propre et l'eau circule pour l'irrigation et notre plaisir.
La route est longue pour rejoindre
le musée que nous voulons visiter; plusieurs arrêts s'imposent. Ils sont
tous sujets à des rencontres, des échanges. Les gens prennent leur
temps: beaucoup connaissent des rudiment d'anglais.
Une petite boutique de tableaux, il
y en a beaucoup par ici, nous nous rapprochons du
musée. Le vendeur joue
de la flûte, nous y entrons. Le sourire est immédiat et il nous montre
des oeufs magnifiquement peints. Nous repartons. Sur le chemin il y a des
petits cafés-magasins et nous croissons aussi dans un village un
"mini resto" ambulant. Celui-ci propose des assiettes de riz
avec quelques légumes.
Lors de ces rencontres, les enfants
sont de plus en plus à l'aise et même si on nous propose encore
"Transport" ou "cold drink", c'est sans insister. La
campagne est plus tranquille (malgré les nombreux coqs qui chantent toute
la journée).
Nous sommes au cœur du village où
vivent les peintres; ils sont nombreux à Bali. Beaucoup de galeries
exposent des peintures traditionnelles ou de l'art contemporain.
Nous avons rencontré DIYANO-PURWADI, un jeune Indonésien de
Java; il étudia trois ans à
Djakarta et vit aujourd'hui à Bali. depuis sept ans, il habite une petite
maisons au nord de Ubud et y peint, sous un préau, à la chaleur et à la
lumière d'ici. Peinture acrylique pour ses grands formats, sa peinture
est particulièrement riche dans l'assemblage de couleurs.
Après cette longue promenade, nous
avons visité le musée: intéressant, mais l'énergie manquait. Nous
sommes rentrés en bémo: le mini-bus local, déglingué et bon marché. A
l'hôtel, ce fût la douche froide, indispensable pour retrouver des
sensations normales.
Au "Banboo café", nous
dégustons le Nasy goreng, repas balinais classique: du riz et des
légumes avec pour le super, des petits morceaux de poulet.
Voilà, la nuit va arriver et il
restera peu de temps pour faire l'école avant d'aller dormir.
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CATHERINE - UBUD 29/09/2000 |
Elle
travaille sur la plage, masseuse et manucure, elle va aussi proposer ses
services dans les hôtels où elle est mieux payée. Kartini a 42 ans et
trois enfants: un petit garçon de 6 ans et deux filles, une de 11 ans et
Julie qui a 16 ans et prend la relève dans le métier.
Elle a appris l'anglais avec les
étrangers et nous avons pu parler longuement. Son mari travaille dans le bâtiment;
c'est un Hollandais qui s'est remarié avec elle, très libre de ses
occupations.
Kartini aime masser, elle préfère
les peaux blanches qui la fascinent et l'attirent; même de Julie qui est
très belle, elle dit que malheureusement sa peau est foncée.
Sa gentillesse et sa curiosité
sont sans fin. Elle aimerait voyager et apprendre le français mais cela
lui parait trop difficile.
Plus tard, peut-être.
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CATHERINE - Bali |
C'est super
bien perce que pendant le voyage, on ne fait que rencontrer des gens
gentils. Ils nous "sourissent" tout le temps, sauf qu'il y a qui
veulent nous vendre des choses que nous ne voulons pas.
Une fois même en Chine quelqu'un
m'a donné un bijou porte bonheur. Au Vietnam, la dame de l'hôtel m'a
donné un gros bouquet de fleurs et des fruits.
Plein d'autres fois, ils nous ont
donné des bananes et des oranges.
En Europe les gens ne
"sourissent" pas autant qu'ici. Ca me fait plaisir de voyager. |
GARANCE - Chine |
En Chine,
nous avons rencontré Emmanuel, un jeune homme de 22 ans qui depuis
plusieurs mois parcourt sa route de la soie. Après Sciences Po. et
quelques études de turc, il lui fallut voir le monde. Si vous souhaitez
partager son voyage, ses pensées, voici son site:
www.ifrance.com/routesoie |
CATHERINE - Chine |
Tout a
commencé par une rencontre dans les rues de Yangshuo. Nous nous
promenions quand des étudiants se dirigèrent vers nous et nous
demandèrent si nous voulions bien venir discuter avec eux, dans leur
école. Ce qui était étrange, c'est que nous ne les connaissions pas,
mais nous avons accepté avec plaisir. Et, ce qui nous inquiétait,
c'était qu'il était l'heure de manger. Nous sommes donc allé rapidement
manger, dans un restaurant en plein air. C'était excellent: canard et
nouilles frites aux légumes. Nous étions assis à une petite table,
comme dans une école maternelle. Une fois le ventre bien rempli, nous
sommes allés le les voir, et voilà l'histoire commence. Alors que nous
rentrons dans une grande salle, tout le monde qui s'y trouvait, nous
applaudit.
Je
me suis senti bizarre et croyait être dans une réunion. Je me suis assis
et une dizaine d'étudiants arrivèrent droit sur moi pour me poser plein
de questions: D'où viens-tu, quel âge as-tu? Comment t'appelles-tu et
bien d'autres encore, des très étranges comme:
"Aimes-tu
nager dans les rivières?"
"Y-a-t-il
des poissons dans vos rivières?"
"Parlez-vous
anglais en famille?"
Et
moi qui ne parle que très peu anglais, imaginez... la dure vie du
voyageur! Gentils comme ils sont, ils voulaient m'offrir un verre de
bière; bien sure je refusa! Nous les avons revu souvent dans les rues de
Yangshuo; ils sont même venus nous parler à l'hôtel pour commencer à
apprendre quelques mots de français. C'était bien! |
MARTIN - Chine |
Yuan a 25
ans, elle vit à Yangshuo mais vient d'un tout petit village dans la
magnifique campagne chinoise. Ses parents sont paysans et elle a eu la chance
dit-elle d'avoir un frère et une soeur. Plutôt que de rester à la
ferme, elle a choisi d'être guide; douée pour les langues qu'elle
apprend à l'école et avec les touristes. Elle parle parfaitement
l'anglais, son accen,t est étonnant.
Malgré cela, Yuan n'a jamais voulu
avoir de prénom anglais, comme le font la plupart des jeunes Chinoises.
Elle connaît tous les petits chemins de la région et guide facilement et
avec plaisir les voyageurs. Yuan est sensible à l'évolution de son pays,
elle reconnaît que pour les femmes, en dix ans tout a changé. Avant, si
le couple n'allait pas, elles en portaient la responsabilité et après un
divorce la femme était rejettée loin du village.
Yuan économise pour ses vieux
jours car elle ne veut pas dépendre de ses enfants. Elle se sent donc
libre et heureuse d'avoir un garçon ou une fille. La maison familiale que
nous avons visitée est plus que sommairement meublée avec comme partout,
la petite lucarne magique. Yuan nous dit regarder régulièrement la
télévision et ne pas lire, mais elle rencontre aussi beaucoup de gens et
de nombreux amis.
Elle s'appelle ainsi car elle est
née un jour de pleine lune et son prénom signifie aussi argent. |
CATHERINE - Chine |
Au Vietnam,
nous avons rencontré une famille américaine avec trois enfants qui
voyage depuis 6 mois en Asie. Regards curieux, questions réponses, échanges
de bonnes adresses. Ils ont aussi un site avec de très belles photos, si
cela vous intéresse:
www.princeton.edv/~/silven/family |
CATHERINE - Vietnam |
Quand on était sur KOH LANTA,
j'ai vu un spectacle super joli. C'était tous les soirs, un jeune homme
jouait à un jeu où on fait tourner des boules de feu, au bout de
ficelles.
Cela faisait comme des oiseaux qui volaient dans le
ciel. Quelquefois aussi il crachait le feu.
Ca s'appelait le FIRE
SHAW et il le faisait sur la plage, devant un restaurant. |
GARANCE - Thaïlande |
Et vous et
vous et vous...
 | Le patron du café des amis à
Nha Trang, un homme de 48 ans à l'allure de Brel, fan de littérature
française, de philosophie, peintre amateur, délicat et sentimental. |
 | La vieille dame de l'hôtel de
Nanoï qui a aimé Bastien, Martin et Garance, comme ses petits
enfants. |
 | Le militaire à la retraite de
Nha Trang. Il parlait très bien le français et l'apprenait à la
télévision tous les matins. |
 | Le vieil Australien de plus de
70 ans, attablé à un restaurant de Saïgon; il n'arrivait pas à
manger sa soupe avec des baguettes et était très content d'écouter
martin lui raconter son périple en Australie. |
 | Le petit gars de Saïgon,
vendeur de Chwing-gum, incroyablement dégourdi, des yeux de vipère,
copain de Martin. Il a mangé avec nous du riz frit aux oeufs. |
 | Le cuisinier - patron du
restaurant Les Amis à Hoi An - passionné de gastronomie, nous
bichonnant avec un service raffiné. Chez lui, pas de carte, mais tous
les jours un seul menu composé de quatre mets, choisis avec soin et
amour pour surprendre et séduire. Admirable voyage gustatif. |
 | La jolie jeune fille qui voulait
emmener Bastien jouer au billard dans un bar de Saïgon. |
 | Le vendeur de milk-shake et sa
petite famille sur Koa Road à Bangkok, qui nous donnait presque deux
verres pour le prix d'un. |
 | Les conducteurs de longues
queues (bateaux) à Koh Phe Phe, corps et âme dans leurs moteurs. |
 | Le dentiste qui travaille avec
une association humanitaire, dans les montagnes du Népal. On l'a
rencontré dans un bureau de change; il revient à Katmandou tous les
mois pour payer les 50 $ US du VISA népalais. |
 | La petite handicapée mentale de
Katmandou, "Wha-Wha". Elle vit de mendicité sur Dubar
Square et est très attachante. |
 | Mr Octogon, en fait c'est le nom
qu'on lui a donné, c'est à dire celui de son étrange hôtel. Un
homme sympathique, qui passe tout son temps à prendre le soleil dans
le jardin. Il vit avec sa mère: une femme très belle, levée à
quatre heures chaque matin. |
 | La Tibétaine de Hot Spring, une
jeune fille de vingt ans, expatriée par nécessité. Elle a appris le
népalais pour s'intégrer mais son cœur bat toujours pour le Tibet. |
 | Robin, notre guide et porteur
pendant le trek. Un regard mi triste, mi tendre, fort et généreux,
jeune et fougueux. De toute façon inoubliable. |
 | Le Népalais des montagnes qui
est descendu à Pokhara pour permettre à ses enfants d'aller à
l'école. Il a ouvert une petite shop mais toute sa famille vit encore
là haut. |
 | Tous les cordonniers ambulants
de Katmandou qui scrutaient nos chaussures, espérant trouver un petit
bout à réparer. Martin et Bastien ont su en profiter. |
 | Le charmeur de serpent sur
Lakeside Road à Pokhara qui dès qu'on passait devant lui nous
appelait en levant les sourcils et commençait à jouer de la flûte. |
 | Tous ces pieds, petits et
grands, qui arpentent la terre d'Asie sous pluie, froid ou neige.
Orteils étalés, talons écrasés, pieds noirs, peau fissurée. |
 | Tous les chauffeurs de bus
rencontrés de dos ou dans le rétroviseur et à qui on souhaite
longue vie. |
 | Et tous les autres. |
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La Famille - Népal |
Simone est une
femme Australienne, mariée avec un allemand, ils résident à 100 km de
Byron Bay dans le bush, une petite communauté de gens qui vivent
autrement.
Ils voyagent avec
leurs deux filles, pour quatre mois.
Nous les avons
rencontrés à Katmandou et sommes restés avec eux pour fêter les huit
ans d'Adriana, la plus jeune des filles.
Les enfants ont
joué et ri ensemble, grand plaisir des jeux partagés, cela manquait
tellement à Garance.
Simone est douce,
son visage plein de calme, elle parle tranquillement et regarde
franchement. Nous avons passé du temps à parler, dessiner sur la
terrasse, au soleil.
Dernier repas
ensemble le soir et puis échange d'adresses et embrassades.
Ces trop courtes
rencontres sont toujours frustrantes car les liens se tissent vite, mais
le temps manque et chacun part sur différents chemins. |
CATHERINE - Népal |
Papa et moi, nous sommes
allés chez le barbier coiffeur ; papa pour sa barbe longue de cinq jours
et moi pour mes cheveux longs de trois mois.
Papa commença la premier,
pour que je vois un peu comment cela allait se passer, et c'est alors
qu'un petit garçon est venu nous voir.
Il a traduit pour moi en
Indi, les explications pour la coupe de je voulais. Je crois que la boule
à zéro ou la tête au carré, voir le bol, aurait pu être sa
spécialité.
Et c'est comme cela que
nous avons rencontré une très gentille famille avec trois garçons, qui
tenait un petit commerce dans la rue de notre hôtel.
Nous sommes allés souvent
dans leur boutique. Dès que nous arrivions, ils étaient tout sourire
comme si nous étions des surprises.
Et le dernier jour avant
notre départ, ils ont voulu nous inviter dans leur maison, le thali
était absolument délicieux. Ce riz était très bon, ils nous ont
expliqué que dans les restaurants, ils utilisent toujours du riz de basse
qualité.
Nous avons regardé l'album
de photos du mariage des parents et nous avons visité leur maison. Avant
de partir, ils nous ont fait des cadeaux, à chacun des enfants, nous
étions aux anges mais un peu gênés. |
MARTIN - Inde |
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